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 fiche johnny

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Invité

Invité

MessageSujet: fiche johnny   fiche johnny EmptyJeu 11 Fév - 22:12




jonathan l. storm
ben hardy
nom complet quolibret d'une vie passée, enterrée puis oubliée, relié à ton paternel meurtrier que Storm résonne, vous, les véritables tempêtes. t'as souvent été Johnny pour celle qui t'a élevé, Jonathan les dures fois de fourberie, jamais Lowell ni Spencer. nom de code la véritable tête brûlée, t'éclaires le ciel, flamboyant comme jamais, torche humaine. date de naissance banale journée, un solstice qui n'annonçait en rien ta destinée. cris poupons d'un vingt-et-un décembre enneigé, te voilà né, petit cadet. lieu de naissance la banlieue que vous avez vite délaissée pour connaître bonheur, t'as parfois de lointaines pensées pour Glenville de Long Island. nationalité/origines bon et pur aryen, tu n'as que le sang de tes géniteurs, de grands et forts américains. tu ne dépeinds que les étoiles de bleu, de blanc et de rouge, aucunement patriote mais produit nullement entâché par une quelconque autre nationnalité. situation professionnelle t'as été de belles et de drôles de choses, ancien fantastique, loin de ton épopée d'aventurier qui avait commencé sa carrière en tant qu'acteur et de pilote de course. il t'arrivait de te faire mécanicien avant de collaborer certaines fois avec les célèbres et défunts vengeurs. tout ça, d'une vie passée. situation civile lié au célibat, question futile, entaché aux amourettes et peiné par d'anciens souvenirs. t'as eu le coeur pris puis brisé, enfant des tracas au palpitant délaissé. génome t'es de ceux qui ont été modifiés. adn parfaitement banal avant la fameuse expédition, t'as été irradié, touché de plein fouet, la renaissance de quelqu'un qui n'est ni mutant, ni inhumain, tu vagabondes au milieu dôté de ces pouvoirs qui avec toi ne font qu'un. lieu de résidence écrire ici. groupe écrire ici.


une citation ici

qu'est-ce qui vous rend unique ?
capacités, costume, équipement, gène x, pouvoirs
T'es en feu. Depuis ce jour, cette peau de marbre se teinte de rouge jusqu'à des températures extrêmes, te transformant ainsi en une véritable flamme vivante. T'es chaud, tu le sais, même si tu ne le sens pas. T'as cette belle capacité, ouais, celle qui te permet de t'entourer de plasma sans en ressentir les conséquences. Aucune brûlure, aucune blessure, tu peux modifier ton corps sur simple volonté en t'élevant à plusieurs centaines de degrés. T'élever c'est le mot d'ailleurs, lorsque tu te mets à voler grâce à l'hydrogène que tu émets, créant ce petit nuage qui te permet de te déplacer dans les airs jusqu'à atteindre la vitesse du son.
Mais plus loin que de t'embraser, tu peux les contrôler. Ces flammes, tu peux les sculpter, les déformer, les relâcher aussi bien que les absorber. Les feux des immeubles, les explosions, t'as juste à le vouloir pour les diminuer, transférant la chaleur de là où elle est jusqu'à dans tes entrailles tant que t'es à au moins vingt-cinq mètres de là sans ressentir de quelconque effet néfaste. Ça, tu peux l'étendre jusqu'à la chaleur humaine. L'augmenter, l'abaisser, jusqu'à moins un degré.

N.O.V.A -- ta puissance maximale. Tu te libères de toute ton énergie dans une explosion complètement jaune atteignant les 550 000°. Ça vole de partout, radiant tout ce qui se trouve dans un rayon de quatorze kilomètres. Assez pour détruire une petite lune. C'est à toi de contrôler ça, même si lors des instants où t'absorbes trop de chaleur, tu combustes instantanément si tu fais pas l'effort mental de tout retenir. Et lorsque t'as tout donné, t'es juste épuisé.

((fun fact)); t'as pas de gros biscottos mais lorsque t'es enflammé, il t'est possible de soulever plus de quatre-vingt kilos sans aucune difficulté.
t'es tellement chaud que ce qui émane de toi, ça te protège. Les jolies cendres qui tombent lorsque des objets s'approchent trop de ta petite personne, t'en deviendrais même bulletproof si c'était un atout que tu sur-utilisais
tes pouvoirs, tu les connais. C'est juste une extension de toi, à tel point que tu sais te maîtriser avec une expertise hors du commun. Même lorsque t'es en feu, tu peux porter quelqu'un sans qu'il ne ressente le moindre effet.

WEAKNESSES -- t'es pas imperméable aux grosses quantités d'eau, de sable et à l'insuffisance d'oxygène. Ça te tue, tu redeviens banal, tombant alors lorsque tu es dans les étoiles.
décrivez votre personnalité.
le caractère de votre personnage
Un enfant que t'es, Johnny Boy. On te surnomme, on le murmure, on te le hurle lorsque ton agaçante personnalité emplit les mœurs de ceux qui sont à tes côtés. Parce que c'est ce que t'es, à travers les blagues foireuses, à travers les sourires moqueurs. T'es l'insupportable à l'état pur et bienheureux de l'être, tu te pavanes tel le magnifique coq que tu penses être. La dégaine facile. Tu parles, tu ris, tu dragues. T'aimes glisser comme une goutte d'eau alors que t'es tout l'opposé, le caractère flamboyant, le petit homme tonitruant. On peut pas t'louper, Johnny, et c'est ça qui te fait kiffer. Le semblant c'est ta manière de respirer puisque devant les caméras, tu ne sais que t'agiter. Et même auprès des tiens, tu fais semblant. On ne te connaît que grâce à cette carapace qui te précède, celle qui t'affuble d'être un coureur de jupons né, un abruti ne vivant que pour s'amuser alors que dans le fond, t'es tellement plus que ça.
T'es cette étincelle de vie à la moue finalement facile, le complexe du héros dont on ne soupçonnerait rien puisqu'il est aisé de croire que tu ne sauves que parce que ça te fait vibrer. Ça ouais, t'aimes l'adrénaline. Le sang qui monte, le feu qui chauffe, tu sautes sans réfléchir parce que des Storm, t'es la tête brûlée que l'impulsivité fait subsister.  Mais t'es aussi fragile. Des démons dans ton sommeil, ceux qui te réveillent en sursaut lorsque derrière tes paupières fermées, tu revis tout ce qui t'as brisé. Tu les connais. Les échecs, les morts. Et ça, c'est quelque chose que personne ne peut flairer parce que tu brilles de trop pour qu'ils puissent s'en douter.





QUE PENSEZ-VOUS DE L'A-DAY ET DES ANCIENS HÉROS ?
t'en étais un. toujours un. tu le resteras malgré ce que la population peut penser de vous et de toi. une machination dont les ficelles ne te reviennent pas, Johnny, t'es pas un cerveau et les complots te passent au dessus de la tête. l'A-Day te paraît tout simplement horrible parce qu'il l'est, jour funeste, tant de morts à déplorer et une impuissance à t'en faire hurler. devrais-tu en vouloir à Reed, à tous les autres supers que tu connais ? t'auras jamais les réponses à moins d'aller en chercher, petite souris de la rébellion, juste une autre pièce sur l'échiquier.

QUE PENSEZ-VOUS DE L'AIM ?
pas de la haine mais on en est pas loin. t'es pas sûr de pouvoir avoir autant d'animosité pour d'autres groupes en cette planète, tu les connais pourris. les expériences, les coups bas, la certitude que toute cette merde, c'est à eux que ça revient. tu les vois ces salopards, souriants face à l'A-Day qui les a arrangés et ça te ronge. putain, comment peut-on apprécier tel spectacle, se délecter. tu leur en veux, de t'acculer comme un rat, de faire des héros les parias alors que leur règne est ce qu'il y avait de pire à advenir. leur maintien de l'ordre, c'est que du faux et tu n'as que la hâte de leur cracher dessus.

QUE PENSEZ-VOUS DES INHUMAINS ENGENDRÉS SUITE A L'INCIDENT ?
les idées embrouillées que t'as sur la question, tu penses aux pertes, tu penses aux inhumains que tu connais. hostilité ? tout est flou, des pouvoirs peu maîtrisés et vous qui devez vous cacher. pas d'encadrement, de la panique, tes prunelles imaginent feu et sang sur une patrie divisée. un monde éclaté. dans une toute autre réalité ça t'aurait enjoué, toute cette nouveauté, ces belles fleurs qui connaissent leur éclosion mais là t'es juste intérieurement terrifié à cause d'une situation globale et oppressante. c'est une traque et tu n'approuves pas. rien contre eux, de la pitié, l'envie de tout faire pour les aider mais t'es pieds et mains liées devant ces condamnés. tu sais juste qu'ils n'ont rien demandé et qu'avec les bonnes personnes, ils pourraient être so much more.






.wannabe
mail
pseudo/prénom mail / .wannabe âge vingt-deux ans.  pays baguette fromage.. connaissance du forum un ami même pas inscrit looool. opinion/suggestions c bo et vous êtes quasi tous gentils  :tikeur: avatar ben hardy.

pour recenser votre avatar :

Code:
<taken>» ben hardy • @"jonathan l. storm"</taken>

pour recenser votre personnage (dans les pvs) :
Code:
<taken>» jonathan l. storm  • la torche humaine</taken>
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Invité

Invité

MessageSujet: Re: fiche johnny   fiche johnny EmptyJeu 11 Fév - 22:13



partie histoire


«Désolé de vous l'annoncer..» un murmure se meurt dans ta gorge alors que tu penses glapir. Les sons sont lointains, ce n'est pas à toi qu'on l'annonce de toute manière. Derrière la porte de bois, tu tritures nerveusement le bas de ton petit pull tricoté. T'as neuf ans et c'est ta sœur que tu vois revenir en pleurant, de tes yeux d'enfant. Mais t'as du mal à comprendre, le monde est trop grand, le monde est trop dur. Le cliquetis strident annonce le départ de l'officier et ce sont les pas lourds d'un veuf qui hante l'habitacle, un fantôme en devenir après la noirceur de cette nouvelle. Ce soir, Mary ne reviendrait pas. Ce soir, Mary ne caresserait pas tes cheveux avant que tu ne montes au lit, éventuellement pour embêter Susie. Ce soir, Mary est morte dans un accident de ces choses que, bien que tu ne le saches pas encore, deviendront ta passion. Franklin est vaincu, tu t'affales dans ton lit en fermant les yeux, comme si ça ferait fuir les ennuis.

Le fracas était devenu familier ainsi ne bronches-tu pas en l'entendant non loin de ton oreille. Ce n'est qu'une phase, essayes-tu de te raisonner. T'es pas bien plus grand depuis l'accident alors tu ne comprends pas ce que ton père fait. Il se détruit, tu le piges pas, t'acquiesces juste lorsqu'il crie et tu demandes si vous pouvez sortir avec Susie. Tu ne le captes plus vraiment, t'es indifférent, t'as déjà cette carapace qui fait que toi, les problèmes, tu passes au-dessus. T'as pas envie de devenir l'ombre de toi-même alors que t'es même pas encore adolescent, la joie de vivre, vivre tout simplement, c'est tout ce qui t'attend. Ainsi tu serres la mâchoire lorsqu'elle te dit qu'il est mort, lui aussi.

Le vrombissement du monteur t'arrache un rictus tandis que le topaze de tes yeux glisse vers le véhicule d'à côté. T'es le meilleur, tu le sais, dans cette bagnole que t'as entièrement retapé. Ta première, à peine seize ans que tu te l'étais acheté pour la modifier, l'améliorer. Les circonstances qui avaient emporté ta défunte mommy étaient lointaines lorsque d'un coup sec, tu écrases l'accélérateur pour gagner. Les courses, ça t'fait t'évader. T'entends plus que la route plutôt que les râles de ta tantie, longeant les routes désormais familières de Manhanttan. Avoue-le, c'est pas une ville dégueulasse. Ta sœur n'aime pas, elle n'aime pas non plus lorsque tu fais des circuits comme si t'as quelque chose à prouver. P'tête bien. Tu l'penses pas, tu penses à rien, tu sens juste la vitesse qui te scotche à ton volant et lorsque tu franchis la ligne d'arrivée, c'est un sourire triomphant.

Sue, elle t'casse franchement les pieds. Avec ses grandes ambitions et son rôle de maman poule. Sauf que, malheureusement, tu l'aimes et du haut des ta presque majorité, t'as pris la belle décision de la suivre jusqu'en Californie. C'est là que tu retrouves un semblant de normalité, l'ennui des cours, la vie loin d'une enfance que bon nombre jugeraient malheureuse. Tu t'en fiches, t'as autre chose à penser, même si lorsque la mention d'une navette spatiale atteint tes oreilles, tu fais tout sauf t'en foutre. T'as pas spécialement été convié, après tout, qui est-ce que t'es ? Le cadet Storm, bien décidé à protéger Susan peu importe où elle souhaite aller. T'as dix-sept et c'est là que ça te frappe. Tu les vois s'étaler sous tes prunelles figées, les rayons, la sensation qu'ils provoquent dans un corps qui serait à tout jamais changé. Tu penses mourir, ça te crispe, c'est le trou noir, la navette s'écrase.

L'uniforme te colle alors que tu le découvres soigneusement. C'est une seconde peau alors que t'embrases ta seconde vie, celle d'un super-héros bien que cela sonne comme une moquerie. T'as rien de tel et pourtant tu le fais. Année après année, vous êtes acclamés pour ce qui ne sonne que comme une farce. Les Fantastiques. Ton nom de famille désormais, t'en oublierais le premier surtout après que ta soeur l'ait abandonné. Mais tu lui pardonnes, parce que c'est comme ça que vous fonctionnez et bientôt, tu n'as d'yeux que pour ce qu'elle met au monde. Plus que les découvertes folles que vous avez faites, plus que les contrées lointaines jusqu'à où vous êtes allés, il y a des vies nouvelles qui complètent une team qui ne cesse de s'accroître. T'effaces la douloureuse Crystal pour te consacrer à Franklin, oubliés les Inhumains. Encore une fois, tu fais semblant. Tu souris lorsque tu la revois mais t'as mal, aussi mal que lorsque l'A-Day arriva.

Tout explose autour de toi. Les innocents, la sécurité que vous aviez réussi à amener. C'est le brouillard et la confusion, tu tousses et tu tousseras pendant longtemps, les poumons et la tête embrumés par tout ce qu'il se passe autour de toi. Une suite d'événements auxquels tu n'as ni réponse ni explication, rien n'est assez bien lorsque cela sort de tes lèvres saignées. Tu te mords au sang, plus aucune voix qu'on aimerait entendre, on vous balaie d'un revers de la main et tous les héros sont remplacés. On parle beaucoup de Reed mais t'es distrait, l'esprit envolé. Est-il en cause ? Lui en vouloir ? T'as confiance en ton équipe, en ta famille, aveuglé par tout ce que vous avez déjà traversé ensemble. Des génies, plutôt des victimes, trop faciles à blâmer.

Et tout arrive. Le procès que tu aurais regardé terré au sein du building. Lâche Johnny, t'es qu'une merde, une pauvre tâche insignifiante. Depuis le tragique moment, t'as juste su te cacher parce que tu n'avais aucune idée de ce que tu pouvais apporter. Rien. T'es dégoûté, humilié, et au moment fatidique, choqué. Un symbole s'écroule alors que tu aurais dû être là pour soutenir les tiens. La décision s'impose à toi alors que l'image de Sue flotte dans ta cervelle. Protéger, rien d'autre, se rebeller.


.............

001. Les enfants, tu connaissais pas trop ça. Mais t'avais eu ce déclic, le bon, le pur, lorsqu'elle t'avait posé cette petite bouille dans les bras. T'avais pas trop compris, toi, les gazouillements, la bave, les petits rots qui doucement, l'accompagnaient dans son sommeil sur ta paisible épaule. Franklin, ça avait été ça. Ça avait été l'une des nombreuses motivations qui t'avaient poussé à le faire, deux dimanches par mois, sans identité flamboyante accrochée sur ton front. T'étais personne mais pourtant tant lorsqu'au milieu des sourires, tu distribuais des montagnes de hot-dogs aux orphelins. Tu savais ce que c'était toi, de grandir sans parents. Et t'aimerais, toi, que ces gosses aient des sourires à s'en brûler les lèvres pour oublier ce qui les blessait.

002. T'as rien d'un leader et t'as encore plus rien d'un membre modèle. T'es ce fantastique-là, qui pourrait passer à la trappe. Les décisions, t'aimes pas ça. Le paternalisme, t'aimes encore moins. Reed, Sue, tu les aimes mais souvent, t'en as ta claque et même Ben, tu le supportes parfois pas. T'es l'électron libre de la team, celui qui prend les devants lorsqu'il est temps de claquer la porte. T'as aucun remord à les abandonner parce que c'est ta façon d'agir; vivre seul, ça ne te dérangerait pas le moins du monde si seulement tu ne te sentais pas obligé de rester pour les protéger.

003. Tu le sentais sous tes roues, le bitume qui s'allongeait pour laisser place à tes bébés. T'as p'tête pas encore d'enfant mais t'avais l'équivalence, sous ces beaux draps. Des noms, des numéros, tu les soignais comme si elles étaient la prunelle de tes yeux et tu ne te lassais pas de les acheter. L'argent qui rentrait ne te servait qu'à ça puisqu'au delà d'être une passion, c'en était presque une raison d'être. Les collectionner était devenu un réel but, tes précieuses voitures et motos, oh ça, tu les aimais. Mais même ça, tu l'avais perdu.

004.  En grandissant seul, t'as appris l'un des arts les plus élémentaires. Et bon vivant que t'es, il aurait été impensable pour toi de ne pas savoir faire à manger. C'est pour ça que, lorsque t'as au final été las des soirées pizzas et autres cochonneries, tu t'es mis à cuisiner. Tu n'excelles pas mais tu te débrouilles et la touche finale qui rend tes mets exceptionnels, c'est cette petite signature, cette cuisson si particulière provenant de tes flammes. Torche humaine devenant four et gazinière.

005. Dur de le déceler puisqu'il est rare que tu le fasses. T'as pas cette tête, cette tête grâce à laquelle on pourrait deviner ce talent plutôt risible. T'as une belle voix, Johnny Boy, toi qui chantes dans les profondeurs de la douche, là où personne n'écoute. Mais la musique, t'apprécies ça et ta voix, on l'apprécie aussi.

006. T'as hérité d'une sœur, puis d'un neveu et d'une nièce. T'as perdu tes parents quand t'étais jeune, ça fait mal ce genre d'entaille, puis t'as gagné un beau-frère renfrogné. Ce que t'aurais jamais pensé, c'est de le trouver lui. Ben. T'es sa plus grande bête noire, son croquemitaine, celui qui jette ses vêtements avant qu'il ne sorte de la douche, celui qui brûle ses céréales lorsqu'il déjeune. Il te court après, à défaut de te frapper, parce que t'es la personne la plus détestable. Et pourtant. Vous vous aimez. Il est ce frère dont t'aurais jamais pu rêver, bien que jamais tu ne va l'avouer.

007. T'as bien un vice; celui de te dégommer les poumons. Aussi noirs que le ciel qui t'entoure doivent-ils être, tu fumes. Encore et toujours, dès que t'as quelques minutes pour toi, tu fais ça loin de ta famille parce que t'as conscience du point auquel c'est toxique. L'alcool aussi, c'est toxique. T'y portes très peu d'importance parce que dans le fond, tu sais que tu vivras pas bien longtemps en continuant de boire, de fumer, de sauver.

008. Ta seconde maison. Y avait les néons, la musique qui bouchait tes oreilles lorsque ce n'était pas ton rire qui te faisait tourner la tête. Ici tu buvais, tu emballais, t'étais dans un élément qui déplaisait. Les boîtes de nuit étaient le meilleur échappatoire que tu connaissais après les voitures et t'avais la vie dure depuis que tu ne pouvais plus les côtoyer. C'était des millions de soirées auxquelles tu devais faire tes adieux, des milliards à venir durant lesquels tu déprimerais.

009. Ce que tu les apprécies, ces belles courbes. Les sourires enjôleurs et les longues mèches dans lesquelles tu peux faire glisser tes doigts. Elles sentent bon, ces demoiselles. T'aimes avoir un bras autour d'une paire de hanches, murmurer des mots doux pour récolter de cristallins gloussements mais ce qu'on ne sait pas de toi, c'est que t'apprécies tout autant l'étreinte forte d'un homme. Namor, ce n'était pas pour Susie mais pour toi.

010. T'es qu'un cradingue, qu'on te disait souvent au Baxter. T'avais vu les moues dégoûtées, les légers gestes de la main malgré l'absence de mauvaise odeur. Parce que oui, on pensait que tu puais parce qu'il était rare de te voir dans une douche ou avec une brosse à dents dans la bouche. Sauf que tu brûlais les germes, d'un naturel propre alors. Ta chaleur te nettoie, ne t'empêchant cependant pas de prendre soin de toi puisque tu avais aimé les différents savons qui avaient trôné dans ta salle de bain ainsi que les nombreuses crèmes pour la peau. T'es sensible comme ça, à prendre peu de douches mais à te pomponner.
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